MARGON du latin Margum, margonium : lieux boueux et du gaulois marga : marge Située à la confluence des rivières de la Cloche et de l’Huisne, Margon était, au XIe siècle, une des dernières paroisses du Dunois. De belles bâtisses (XVIe-XVIIe s.) s’intègrent dans ce paysage de vallées verdoyantes. La fête de « la Bourbonnaise » donne sa renommée à Margon : le dernier week end de juin, à la tombée de la nuit, un mannequin à l’effigie de Madame de Radray, dite « la Bourbonnaise », est brulé sur le bûcher. Jouxtant Nogent-le-Rotrou, elle connait un important développement urbain depuis les années 1970. |
LA LEGENDE DE LA BOURBONNAISE Margon est singulièrement lié à cette légende toujours vivante et réactivée, chaque année à l’occasion de la fête du village. Le dernier samedi de juin le mannequin de Marguerite de Radray, dite la Bourbonnaise, est mis sur le bûcher et brûlé devant la foule rassemblée sur les bords de la Cloche. Cette légende qui relate des faits qui se seraient déroulés au moment des croisades, en plein cœur du Moyen-âge a été l’objet de bien des interprétations. Nous allons d’abord vous présenter la véritable légende de la Bourbonnaise, puis même si le rêve et la poésie de cette aventure doivent en souffrir, nous vous dévoilerons tout sur son origine... Manoir de La Bourbonnaise |
Nous vous proposons quelques anecdotes puisées dans les archives municipales